TAOÏSME

          

       

          

 

* « LE CORPS TAOÏSTE »  Kristofer SCHIPPER  édition FAYARD **

Postface : « Des grandes religions du monde, le taoïsme reste le moins connue. La moins visible aussi, puisque le taoïsme a été condamné par tous les mouvements révolutionnaires qui ont secoué la Chine depuis un siècle. Il n'y avait pas de place, dans le monde moderne, pour ses temples, ses maîtres, sa liturgie, sa sagesse du corps et son amour de la nature. Pourtant, le taoïsme revit. Les villageois reconstruisent leurs sanctuaires pour célébrer " le bonheur et la longévité "; les citadins cherchent, grâce aux méthodes qui permettent de " cultiver l' énergie vitale", l' équilibre du corps et de l' esprit. Ainsi la Chine retrouve, dans la religion qui lui est propre, l' identité profonde de son corps social comme de son corps physique.

Ce livre aborde le taoïsme, non tant à partir des textes anciens, mais avant tout par sa présence vécue. Il retrace, pas à pas, l' itinéraire qui conduit de la vie villageoise traditionnelle aux pratiques corporelles et aux visions mystiques, pour atteindre l' indépendance et la liberté qui permettent aux taoïstes d' affirmer : " Mon destin est en moi, pas au ciel!»    retourpage


*  « LE LIVRE DE LA VOIE ET DE LA VERTU »  Claude LARRE  édition DESCLEE DE BROUWER **

Postface : « Le livre de la voie et de la vertu domine le Taoïsme. Il en est le "germe et le terme". Dans la postface de ce livre, on trouvera de brèves indications sur l' ouvrage et, dans un poème liminaire de l' auteur, les limites de toute traduction. Si l' on ne sait rien de certain sur Lao zi, l' ouvrage qui lui est attribué, le livre de la voie et de la vertu (rédigé aux alentours du 4e siècle avant J.C.), paraît être un recueil d' aphorismes et de poèmes ésotériques anciens assortis de commentaires, tardivement divisé en 81 chapitres. Comme l' écrit Claude LARRE : " l' étrange beauté du Lao zi tient à la solidité de la vision de l' univers, de la place de l' homme, de l' économie de la vie. L' état lacunaire et la force des aphorismes en augmentent la fascination." Dans sa préface, François Cheng ajoute : " Livre de témoignage et de réflexion, cet ouvrage, tout en transmettant une connaissance sûre, offre une voie de recherche pour les hommes d' aujourd' hui.»   retourpage


*  « LES GRANDS TRAITES DU HUAINAN ZI »  Claude LARRE, Isabelle ROBINET, Elisabeth ROCHAT DE LA VALLEE  éd. DESCLEE DE BROUWER **

Postface : « Lecteur toujours en quête du passé de la Chine et des fondements idéologiques sur lesquels repose encore aujourd'hui cette grande nation, voici un ouvrage capital : le Huainan zi, en traduction française. Non pas tout le Huainan zi, mais cinq des meilleurs traités sur les vingt qui le composent ( 1 et 7, 11, 13 et 18 ). Le prince LiuAn (supprimé en 122 av. J.C.) et une petite cour de lettrés l' ont élaboré au milieu du 2e siècle av. J.C., mais l' édition définitive fut un peu plus tardive. Ample et noble, riche mais simple, élégamment rythmé, de maître livre est un livre de raison où se mirent la pensée et l' idéal de vie des Han ( 206 av. J.C., 220 ap. J.C.). Après la prodigieuse aventure de l' unification de la Chine par le premier Empereur, Qin Shihuangdi, une communauté de taoïstes, de Confucéens, de légistes et, plus largement, des meilleurs esprits du temps, dans la paix retrouvée, a produit cette oeuvre, composite peut être, mais profondément intégrée.»    retourpage


*  « LE TAOÏSME VIVANT »  John BLOFELD  éd. Albin Michel n°120 **

Postface : « John Blofeld est avec Alexandra David Neel, Govinda ou Bacot un des grands découvreurs de la spiritualité orientale de ce siècle. Il vécut, avant et après la seconde guerre mondiale, plus de la moitié de son existence en Extrême Orient. En Chine, où il passa de nombreuses années, il devint le disciple de maîtres taoïstes et découvrit des pratiques et des rites restés inconnus jusqu' alors des occidentaux. Voici donc un passionnant et authentique témoignage sur la vie des monastères taoïstes telle qu' elle était vécue avant la Révolution culturelle. Époque qui n' est pas si révolue puisque la Chine assiste aujourd'hui à un retour de toutes les pratiques et théories issues de l' antique taoïsme.»    retourpage


*« CULTIVER L'ÉNERGIE DE LA VIE »  LIU HUA YANG  Eva WONG édition de l'éveil **

Postface : « Le HUI-MING CHING est certainement le traité taoïste le plus important sur les arts de longévité écrit à une époque récente. Lors de sa première publication en 1794, ce traité suscita au sein de la communauté taoïste des réactions contradictoires : il choqua les traditionalistes et enthousiasma ceux qui recherchaient une approche plus accessible du savoir. Il abandonne en effet le langage symbolique qui fait la spécificité des classiques anciens pour présenter d'une manière simple et concrète les thèses fondamentales du taoïsme, les orbites microcosmique et macrocosmique, le rôle de la respiration dans la circulation et la conservation de l'énergie procréatrice. Mais ce n'est pas sa seule originalité. Il s'agit aussi de l'un des rares traités taoïstes à décrire et à illustrer dans son intégralité le processus de transformation spirituelle. Deux cents ans après sa publication le Hui-Ming Ching demeure l'un des ouvrages les plus accessibles sur le thème de la longue vie dont les techniques sont enveloppées de mystères depuis des siècles.»      retourpage


*« TAOÏSME ET CORPS HUMAIN »  Catherine DESPEUX Guy Trédaniel  éditeur ***

Postface : « A travers l'étude de cette carte taoïste du corps, le Xiuzhen tu (19e siècle), Catherine Despeux déchiffre la symbolique du corps telle qu'elle est donnée par certaines écoles du taoïsme associant pratiques d'alchimie intérieures et rituels extérieurs, afin que l'officiant ait une action simultanée sur son monde intérieur et le monde extérieur.

Le corps anatomique s'efface devant les représentations du corps symboliques et magiques. Petit monde en soi, celui ci est décrit comme un univers, un pays intérieur, résidence de divinités diverses, domaine des paradis et des enfers, et un lieu de transmutation par des pratiques diverses pour accéder au réel (Xiuzhen).

Véritable grimoire, cette carte mêlant dessins et inscriptions, est comparée aux autres représentations du corps existant dans le taoïsme. Le décriptage de la terminologie alchimique présentant les principaux lieux du corps et les techniques alchimiques fait de multiples références à l'histoire de cette terminologie. »

 

Catherine Despeux est professeur à l'Institut des Langues et Civilisations Orientales (INALCO).       retourpage

 


* « LES COMMENTAIRES DU TAO TO KING jusqu'au 7e siècle  »  Isabelle ROBINET Collège de France - Institut des Hautes Études Chinoises ****

Postface : « ... » Ouvrage difficile pour public averti.   retourpage

 


* « WANG PI, PHILOSOPHE DU NON AVOIR »  Marie-Ina BERGERON  INSTITUT RICCI Variétés sinologiques N°69  ****

Postface : « Wang Pi est un des génies philosophique de la Chine. Né en 226 et mort en 249, il nous a laissé une oeuvre très courte mais d'une grande vigueur de pensée. En 220 la dynastie des Han s'effondrait. Elle était remplacée par les Trois Royaumes. A cette époque la Chine traversait une période de crise sociale, politique et intellectuelle. Au milieu de cette période troublée, un groupe de lettrés, connu sous le nom de l'« École du Mystère », « Hsüan-hsüeh », s'efforçait de maintenir vivante la recherche philosophique. L' « École du Mystère », nourrie de Confucius, Lao tzu, Chuang-tzu et du Livre des Mutations, percevait l'Unité du monde en perpétuel changement dans une réalité « insaisissable, invisible et inaudible », exprimé par l'idéogramme intraduisible WU, que nous pouvons cependant rendre par « néant », « non être », comme le font les sinologues occidentaux. C'est cette réalité qui a séduit notre jeune philosophe Wang Pi, l'une des lumières de cette École du Mystère, qui unit dans une puissante et unique intuition, les éléments essentiels des courants de pensée du Confucianisme et du Taoïsme ». retourpage

 


 

  


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