MÉDITATION ET ALCHIMIE INTERNE

         

 

 

        

* "PROCEDES SECRETS du JOYAU MAGIQUE"  Farzeen BALDRIAN-HUSSEIN  édition Les Deux Océans ***

Postface : " S'il est un domaine où excellèrent les taoïstes, c'est bien celui de l'alchimie, principalement de l'alchimie intérieure (Nei-tan). C'est de cette alchimie si particulière dont traite le " Ling Pao pi-fa " ouvrage du 11e siècle du temps de la grande dynastie des Song (960-1280). A cette époque, plusieurs fervents taoïstes qui aspiraient à devenir des immortels et encourageaient les recherches de drogues de longue vie. Ces expériences s'étant révélées dangereuses et mêmes mortelles, peu à peu, l'alchimie opératoire (wai-tan), fut délaissée au profit de l'alchimie intérieure (nei-tan), où l'installation des appareils de laboratoire et la manipulation des ingrédients chimiques se font tous à l'intérieur du corps de l'adepte. Tout cela au moyen d'un travail surtout mental : l'oeuvre alchimique consiste ici en une série compliquée d'exercices de concentration spirituelle, de respiration contrôlée, de visualisations." "...Le lecteur non sinologue intéressé par l'histoire de l'alchimie trouvera ici un exposé difficile, mais fascinant de ces pratiques chinoises. Ces dernières ont bien été abordées par d'autres auteurs dans quelques études et traductions, mais qui malheureusement utilisent des ouvrages beaucoup plus tardifs et plus ou moins abâtardis. Les textes étudiés par Mme Baldrian Hussein sont plus authentiques en ce sens qu'ils sont encore exempts d'un syncrétisme tardif qui dénaturera passablement le système originel." (extraits de la préface du professeur Max Kaltenmark). Mme Farzeen Baldrian-Hussein, auteur de la traduction et des importants commentaires, est chargée de recherches à l'Université de Würzburg.     retour page


* "LE SECRET DE LA FLEUR D'OR, suivi du Livre de la Conscience et de la VieLU TSOU  édition Librairie de Médicis ***

Postface : " Révélés à l'Occident en 1929 par Richard Wilhelm, le traducteur du Yi King, ces deux anciens textes taoïstes à caractère initiatique constituent les maillons d'une longue chaîne remontant au Yi King. Ils se complètent et s'éclairent l'un l'autre et doivent susciter chez le lecteur le sentiment intime du processus selon lequel se manifeste et se déroule une expérience intérieur authentique. Tous deux ont trait à la méthode pour faire passer de la dualité à l'Unité première et dernière, le Tao. Les exercices et les méthodes contemplatives décrites ne seront profitables que si nous parvenons à les animer à l'aide d'un Esprit vivant recherché dans notre patrimoine et issu de notre sol. La Fleur d'Or n'est autre, en effet, que la pression douce, insistante et parfois inéluctable qu'exerce dans le coeur de l'homme la force de son destin l'invitant à se souvenir de sa vocation divine avec toutes les exigences que cela implique."    retour page


* "ZHAO BICHEN  Traité d'Alchimie et de Physiologie Taoïste"  Catherine DESPEUX  édition Les Deux Océans ***

Postface : " Le "Weisheng Shenglixue mingzhi", dont Catherine Despeux nous donne ici une présentation et la traduction intégrale, s'inscrit dans la tradition chinoise de l'alchimie taoïste. Écrit à la fin du 19e siècle par le maître Zhao Bichen, ce traité expose de façon claire les techniques psychophysiologiques exprimées d'ordinaire en symboles alchimiques difficiles à déchiffrer. Le but de ces pratiques, où l'énergie sexuelle joue un rôle prépondérant, est bien sûr l'immortalité et la longévité, mais aussi les richesses, la chance, le bonheur et la félicité dans le monde des hommes, car pour les taoïstes il s'agit d'harmoniser la réalité quotidienne et le divin, d'être à l'écoute du ciel afin d'assurer un cours paisible à son destin."        retour page   


* "MÉDITATION TAOÏSTE "  Isabelle ROBINET  édition Albin Michel Spiritualités vivantes n°134 ***

Postface : " Parmi les quelques mille ouvrages très hétéroclites du canon taoïste (Tao Tsang), ceux de l'école de la Grande Pureté - dont se réclamaient entre autres le poète Li Po - dominèrent la spiritualité chinoise durant des siècles. Les pratiques de la Grande pureté sont caractérisées par l'intériorisation de pratiques antérieures : les techniques sexuelles sont converties en une union symbolique des principes masculin et féminin ; les anciennes méthodes magiques, sublimées, se détachent de la quête des pouvoirs surnaturels et se concentrent sur la transformation de l'âme ; le rituel passe au second plan pour laisser place à la solitude et au silence du méditant. Considérés comme les plus profond des Écrits sacrés de la Chine, les textes de la Grande Pureté constituent l'un des plus importants maillons de cette chaîne qui relie le taoïsme des premiers siècles à celui d'aujourd'hui. Sinologue réputée, Isabelle Robinet nous en offre une lecture particulièrement éclairante."    retour page

 


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